Mermaid Hotel
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Jo
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Seraphina D'Angelo Empty Seraphina D'Angelo

Dim 24 Mai - 0:20
NOM : D'Angelo  PRÉNOM : Seraphina  AGE : 26 ans  SEXE : F  NATIONALITÉ : Mulfass  TAILLE : 172cm  POIDS : 67kg  ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro  GROUPE SANGUIN : AB-

VOS QUALITÉS : Imaginative, réfléchie, maligne, sûre d'elle, enjôleuse, séductrice.  VOS DÉFAUTS : Égoïste, acerbe, revancharde, méprisante, orgueilleuse, rarement magnanime.

VOS HOBBYS : La lecture, en particulier la poésie. La musique également.  VOS PHOBIES : Être défigurée. Mourir et sombrer dans l'oubli. Le rejet. L'idiotie, l'inculture et la bêtise.

ARMES : Un fleuret habilement dissimulé dans le manche de l'ombrelle qu'elle transporte habituellement avec elle.  MAGIE : Ice-Make ▬ Magie de Construction ayant la glace pour élément. Spécialisée dans sa forme statique, Seraphina est ainsi capable de créer maintes créatures douées de vie, même si cette dernière n'est qu'éphémère. Réputée pour être plus rapide à effectuer que sa forme statique, cette forme d'Ice-Make s'avère légèrement plus faible que sa version statique, et ce probablement à cause de sa nature mobile, rendant les sculptures un peu plus fragiles. Cela ne l'empêche cependant pas d'être une mage plutôt habile dans son art, et ce suite à un entraînement des plus sérieux.

** PHYSIQUE **

Au premier regard, on s'étonne de son allure de poupée. Parce qu'elle a l'air inoffensive, Seraphina, et pas qu'un peu. Vous sentiriez-vous menacés par un minois doux comme le sien paré de deux grands yeux azur ? Et pourtant. C'est souvent sous les plus douces apparences que se cachent les vérités les plus désolantes.

De prime abord, elle ne semble nullement imposante ou impressionante. Avec son mètre soixante-douze pour une soixantaine de kilogrammes, sa stature ne la démarque pas réellement de la masse, confortant cette impression traitresse qu'il n'y a rien à craindre d'elle, rien qui puisse éveiller le moindre soupçon. Puis, elle est bien charmante, la demoiselle. Un décolleté fort bien fourni -voir même trop selon ses propres dires- allant de paire avec une silhouette touteben courbes. Oh, autant le dire, la vaniteuse cultive avec soin son apparence, car les regards du bas peuple sur sa chaires sont une drogues délicieuse dont elle ne sait réellement se passer. Et quoi de plus satisfaisant que de voir ses chiens se retourner sur son passage, la confortant dans ses sentiments à leur égard ?

Son visage est également fait de douceur. Un peu arrondi, doté de pommettes peu marquées, d'un nez discret et de lèvres pulpeuses, affichant bien souvent une moue un tantinet boudeuse. À moins que ce ne soit du dédain. Et évidemment, n'oublions pas son regard; deux prunelles d'un azur sombre, brillantes de choses inattendu. Après tout, avec une telle allure avenante, bien des gens se laissent abuser en attendant de la douceur dans ses mirettes. Eh bien non. Mépris et dégoût dansent joyeusement, et se perdent dans le bleu de son regard, laissant parfois leur place à leurs confrères ennui et agacement. Il arrive cependant, exceptionnellement d'y déceler une lueur d'intérêt, un petit quelque chose de moins dur.

Oui, c'est en s'y penchant avec un peu plus d'attention qu'on réalisé le doux mensonge qu'est Seraphina. Elle n'a rien de parfait, sa chaire ne sert qu'à tromper les imbéciles et les naïfs. L'œil attentif saura déceler mille imperfections, de la cicatrice au creux de son cou, à la brulure entre les omoplates, en passant par l'absence de la dernière phalange de son annulaire gauche, souvent dissimulée sous un gant. Et pleins d'autres encore. Des souvenirs, preuves de ses erreurs et de ses choix.

D'angélique, elle n'a pas que le corps, mais aussi la tenue. Car la dame aime se parer de vêtements le plus souvent immaculés, robes d'un blanc éclatant lui seyant avec goût, et offrant un contraste certain avec l'ébène de sa crinière bouclée. Il lui arrive d'ailleurs de souvent pousser le vice au point de porter ses choix sur des pièces agrémentées de plumes, soulignant ses formes sans réellement les dévoiler au grand jour. Et elle a du goût, pour sûr. Une des seules chose qu'elle affectionne encore qui puisse avoir un lien avec sa génitrice.

Ainsi, l'apparence de la mage est trompeuse, pour quiconque ne saura s'y pencher un peu. Un aspect qu'elle soigne avec minutie, pour le simple plaisir de la surprise et de l'inattendu désarmant.

** CARACTÈRE **

Misanthropie. N.f. État de détester et de mépriser le genre humain, sans aucune distinction de sexe. Commencer par là en parlant d’Seraphina est surement la chose la plus judicieuse à faire. Car voyez- vous, sous son air bien doux et docile, ce minois charmant à souhait, il n’y a pas grand-chose de délicat. Il suffit d’un regard de sa part pour se rendre compte de l’étendu du mensonge qu’est son apparence charmante. Dans ses mirettes turquoise, on retrouve bien plus de dégoût et de mépris que de sympathie. Ne soyez pas choqués, voyons. Ne vous a-t-on jamais dit de ne pas se fier aux apparences ? Eh bien, cela n’a jamais été aussi vrai qu’avec la petite mage. Elle-même n’est pas bien certaine de le savoir, qui plus est, mais aussi loin qu’elle se rappelle, la noiraude s’est toujours sentie à part des tous les autres. Mages ou non. Quand elle pose le regard sur un passant, elle ne voit que médiocrité et inutilité. Dans le cas d’un mage, juste une autre créature vaine et risible. N’obtiennent grâce à ses yeux qu’une poignée d’êtres, et encore. Surement moins que les doigts d’une main. C’est à se demander d’où peut lui venir se désamour du genre humain. Mais au fond, est-ce réellement nécessaire que de devoir trouver une raison à une haine viscérale et visiblement plaisante aux yeux de celle qui la nourri, jours après jours, sans chercher consolation ou autre but que d’écraser ceux qui lui font face ?

Certains choisissent d’agir pour le bien. Et d’autres préfèrent le mal. Le doux son du chaos au petit matin, la désolation s’étendant à perte de vue. Puis, le bien autant que le mal sont subjectifs, après tout. Et elle a beau être consciente d’être une mauvaise personne,  suivant la norme communément admise, rien ne l’empêcherait de continuer sur la voie qu’elle s’est choisie. Il est bien plus gratifiant à ses yeux de voir disparaître ceux qui sont ses semblables, à son grand dégout, que les voir vivre une vie heureuses. De telles vaines créatures ne mériteraient pas de respirer, selon elle. Cela dit, elle ne prend aucun plaisir à tuer autrui. Non, tout ce qui l’intéresse, c’est la finalité. Un humain de moins. Un nuisible de moins sur cette planète. Nullement sanguinaire et aucunement dénuée de sentiments, elle commence même doucement à prendre plaisir à voir les mages s’entretuer. Doucement, l’anarchie s’installe, et le fumet qu’elle dégage ne peut que la faire frémir. Non, il n’y a rien de plus plaisant pour elle que de voir deux personnes se battre, exposant ainsi leur nature animale et idiote. Les humains ne savent que détruire, après tout. Même leurs semblables. Et pour être honnête, la demoiselle ne croit plus vraiment à la bonté de l’homme, etc.
Ainsi, on peut la juger également quelque peu désillusionnée et amère. Jolie mage pleine de rancœur envers l’humanité. Quant à comprendre pourquoi… Oubliez les maltraitances et les trahisons. Pourquoi ne pas tout simplement accepter qu’être mauvais peut-être un choix, tout comme celui d’œuvrer pour le bien. Car à vrai dire, ce qui l’a poussée à devenir ainsi, c’est bien les autres. Non pas par leurs actes envers elle, non. Mais l’interaction des êtres humains avec leurs pairs, dans leur globalité. Longtemps restée simple observatrice, et ce depuis très jeune, peut-être un peu plus éveillée que la normale, elle a fini par se rendre compte d’un point crucial. Qu’on le veuille ou non, l’homme est profondément mauvais, telle la vermine qui rongerait une plaie infectée. Elle n’aime pas les gens. Elle n‘aime pas être généreuse avec ceux pour qui elle ne ressent que mépris. Et une fois de plus, les voir s’entredéchirer et se cracher au visage lui a semblé bien plus satisfaisant et logique. Comme si c’était à cela qu’étaient destinés les hommes, tout compte fait. Et c’est ainsi qu’elle préféra devenir instrument de la déchéance humaine plutôt que de tenter de la maintenir sur pieds, de façon éphémère et bancale. Qui plus est, elle n’a que faire des jugements qu’on peut porter sur elle. Seraphina est devenue ce qu’elle a choisi d’être. Et c’est très bien comme cela.

Sentiment. N.m. Action ou faculté de sentir, de recevoir des impressions. Car oui. Même en étant classée du côté des méchants, Seraphina n’est pas moins pourvue de sentiments et de ressenti. Sinon, comment pourrait-elle comprendre que ce qui l’anime lorsqu’elle vous regarde est tour à tour dégout puis mépris ? Oh, il y a parfois même une sorte d’envie malsaine, un regret vicieux. Après tout, les ignorants sont bienheureux, et elle aurait voulu naître avec une cervelle incapable de produire des réflexions trop poussées. Car voilà ce qui a avant tout poussé la mignonnette à devenir aussi aigrie –si jeune !-. Réfléchir. Elle pense bien trop, et c’est ce qui la rend si silencieuse et observatrice. Elle sonde et observe ce qui l’entoure, et se plait à engager quelques monologues qui n’intéressent qu’elle avec ses propres pensées. C’est dire à quel point elle en est dans le désintérêt de la population ! Et pour en revenir aux sentiments communément reconnus et admis, elle les ressent, comme déjà dit. Simplement, de façon parfois viciée ou faussée. Ou tout simplement particulière.
L’amitié, par exemple. Voilà un concept qui pour une personne misanthrope pour elle est assez flou. Ainsi, on ne peut pas dire qu’elle possède un quelconque cercle d’amis. Ce serait plutôt quelque chose comme de la tolérance. Voilà. Si elle en vient à vous tolérer, vous pouvez considérer, sans trop vous avancer cela dit, que vous êtes son ami. Cependant, ne vous reposez pas trop sur vos lauriers, il suffit d’un faux pas ou juste d’un changement d’humeur de mademoiselle pour que vous vous retrouviez du côté de la vermine grouillante et déplaisante. Un tantinet versatile, la mignonne, mieux vaut se méfier. Par contre, oubliez tout de suite un quelconque sentiment d’amour de sa part. Il s’aime bien trop pour laisser de la place à qui que ce soit d’autre. Autant dire que son estime d’elle-même est placée bien haute, à un point que personne n’atteindra jamais. Alors la surpasser, autant oublier.
La plupart du temps, elle prend le rôle de la fille froide et hautaine. Honnêtement, elle ne se force pas trop. Seraphina parle peu, et ce n’est pas plus mal. Adepte des réponses monosyllabiques, vous pouvez vous considérer chanceux si elle vous adresse plus de deux mots. Tout ce qui l’entoure semble profondément l’ennuyer, et il a de fortes chances pour que ce soit bel et bien le cas. Attirer son attention est aussi difficile que d’attraper le vent à mains nues. Et c’est à peine exagéré ! D’autres fois cependant, elle daigne se montrer un peu plus prolifique, alignant remarques teintées de sarcasme et piques bien senties. Enfin, ça n’arrive que si vous êtes capable de suffisamment titiller son intérêt ou sa curiosité, à moins qu’elle ne désire juste se distraire un peu. Et ce à vos dépends.

Séduction. N.f. Action, fait de séduire quelqu'un, de l'attirer irrésistiblement, de le charmer par un pouvoir plus ou moins indéfinissable. Oh oui, elle a beau mépriser l’espèce humaine –dont elle fait partie à son grand dam- elle aime s’amuser avec certaines faiblesses de cette espèce. Comme la séduction, notamment. Parce qu’elle sait jouer de ses atouts, mettant à profit son joli minois et ses courbes bien entretenues pour faire tourner les têtes. Observer ces hommes trop fiers se faire mener par le bout du nez ou encore ces femmes si sûres d’elles succomber à quelques battement de cils et effleurements bien placer. Loin d’être infaillible, elle-même trop sûre de ses charmes et de ses capacités, il lui est déjà arrivé de se faire avoir à son propre jeu, surtout avec un peu trop d’alcool en jeu. Parce que même les meilleures –et elle considère en faire partie- on parfois des moments de faiblesse. Des instants d’égarement qu’elle préfère oublier, comme une honte que l’on dissimule derrière un trop plein d’assurance. Jamais elle n’admettra avoir flanché suite à une embrassade trop emportée ou un baiser un peu trop appuyé. Car encore une fois, elle est humaine bien malgré elle, et toute la haine qu’elle puisse nourrir à cet égard ni changera rien.

Orgueil. N.m. Vanité qui porte à se mettre au-dessus des autres, légitime fierté qui éloigne de la bassesse. Car c’est assurément là sa plus grande force et faiblesse à la fois. Un orgueil exacerbé et si prenant qu’elle s’en retrouve parfois aveuglée. Depuis si longtemps, si ce n’est toujours, elle nourrit cette fierté et ce mépris pour l’humanité, un mode de pensée qui pourrait autant la mener au sommet qu’à sa perte. Et c’est dans la même veine d’ailleurs qu’elle se révèle vaniteuse, un paradoxe quelque peu surprenant. Car oui, autant son mépris de l’être humain est clair et présent, autant elle ne peut s’empêcher de désirer leurs regards, les écraser de sa superbe, encore et encore. L’attention de la vermine est devenue pour elle une espèce de drogue vile et insidieuse qui risque fort de lui desservir un jour. Assurément.

** HISTOIRE **

Avoir du talent, être un petit prodige ou un génie, c'est une chose. C'est bien joli ces appellations pimpantes et rutilantes, laissant rêveur ou envieux le citoyen lambda. Sauf que sans entrainement, sueur et travail constant, le talent est une perte de temps. Autant jeter de la confiture aux cochons. Non. Il faut polir et entretenir cette prédisposition, ce don qui peut nous ouvrir une porte vers la supériorité. Sans effort, nous resterons toujours au niveau de la population de base. Sans ambition. Larves bavant leur médiocrité sur tout ce qui les entoure. Dégoûtant. Voilà ce que ces gens m'inspirent. Dégoût. Ils se reposent sur leurs lauriers trop facilement acquis. Pathétique. A quoi bon cela peut-il servir d'avoir du potentiel si c'est pour s'asseoir dessus au moindre éclat de gloire ? Je laisse à ces microbes la paresse et la complaisance. J’ai mieux à faire. Les regarder s’égorger mutuellement, par exemple. L’homme est profondément idiot et mauvais à la fois. Il connait maintes et maintes façons d’annihiler ses semblables. Mais si peu pour les sauver. Je ris. Je ris de leur médiocrité. Je me moque de leurs faiblesses. J’apprends de mes erreurs, alors qu’eux ne font que les répéter. Toujours les mêmes, tout juste quelques petits rien qui changent, qui varient. Un jour, ils seront dévorés par la vermine qu’ils sont devenus.

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