Sixtine Teresa Pavone
Dim 24 Mai - 0:39
© cornierthanthou@lj
Introduction
• Pseudo: Six. Parce qu'elle n'a pas toujours beaucoup d'imagination.
• Prénom: Sixtine Teresa. Comme la chapelle. Ca vous faire rire, en plus. Mais elle, elle aime son prénom.
• Nom: Pavone. Le paon, en italien. Un modèle de narcissisme.
• Métier: Mage.
• Age: 19 ans.
• Groupe: Joueur.
Caractère & physique
Sixtine Teresa Pavone. Elle porte le nom d'une chapelle et d'un piaf aux plumes très appréciées, et ses initiales sont ceux d'un des plus puissant hallucinogène connu. Sauf que tout ça, ce n'est pas très pertinent. Elle n'est ni croyante ni amoureuse des oiseaux. Et encore moins friande de produits illicites. Du tout.
Sans forcément être une gentille fille sage, l'italienne est juste une demoiselle relativement normale. Ennuyeuse, aussi. Disons surtout qu'elle ne fait pas grand effort pour être intéressante aux yeux des gens. Pas friande des efforts faits pour autrui, sans être certaine que cela pourrait réellement lui rapporter quelque chose, elle a toujours préféré rester dans son coin. Acceptant volontiers quiconque voudrait l'y rejoindre, mais tellement peu désireuse d'aller vers tout le monde. Dommage, parce que quand on s'y penche un peu, elle n'est pas si chiante que ça, Sixtine, avec son humour vaseux, ses passions diverses et variées, toujours vécues et ressenties à fond, sa tendance à toujours jouer avec ses cheveux et son tic étrange, constituant à froncer son nez et le bouger légèrement. Ridicule et mignon à la fois.
Si on passe outre sa flemme face au fait d'avoir une vraie vie sociale, on se retrouve face à une demoiselle plutôt intelligente, passionnée par un tas de choses. Les super-héros de comics américains, la musique et le chant surtout; le dessin, les jeux-vidéos, surtout les RPG et MMO. La Sci-fi également. Et quand elle aime quelque chose, elle l'aime à fond, complètement et totalement. Elle vit ses passions, quoi qu'il arrive. Quitte à casser les oreilles de ses parents avec son violon mal accordé ou son tambourin, ou encore rester enfermée des jours dans sa chambre, se nourrissant de petits gâteaux en forme d'oursons fourrés à la fraise. Tout ça pour jouer à un nouveau jeu, qu'il soit en ligne ou non.
Une vraie passionnée. Un peu dangereux, parfois.
Outre cela, elle n'est pas très bavarde. Sauf si on la lance sur un sujet qui lui plait, évidemment. Là, elle se transforme en véritable moulin à paroles, et difficile de l'arrêter. De plus, lorsque les discussions s'échauffent, elle n'hésite jamais à hausser le ton, se dévoilant grande gueule et fière défenseuse de ses propres théories et idées. Difficile de l'en faire démordre. Par contre, la plupart du temps, elle reste relativement polie. Ce qui n'empêche pas de laisser échapper quelques jurons si peu élégants dans la bouche d'une demoiselle. On ne se refait pas, hein.
Son arrivée à Ajurna n'a pas changé drastiquement son caractère, à vrai dire. Quoi que depuis qu'elle a commencé le jeu, et étant donné qu'il s'agit justement d'un jeu -avec quelques complications- elle s'est laissée aller, se permettant quelques fantaisies. On peut citer un franc parlé un peu plus... Franc qu'auparavant, d'une part, mais aussi une tendance à la couardise. Quoi qu'elle dissimule ça sous tout un tas d'excuses plus bidon les unes que les autres. Oh, parce que oui, mademoiselle Pavone est très douée pour inventer des histoires aux tenants aussi faramineux qu'incroyables. On pourrait d'ailleurs lui soupçonner une légère tendance à la mythomanie, mais comment dire.
Son air adorable et malicieux la fait pardonner bien rapidement.
Parce qu'elle n'est pas vilaine du tout, la demoiselle. IRL, c'est une jolie Italienne d'un mètre soixante cinq, blonde aux yeux bleus, des formes plutôt généreuses, charmantes. Quoi qu'elle le serait bien plus si elle faisait quelques efforts vestimentaires, ses tenues se limitant à des jeans et des t-shirt décorés de super-héros et autres, des sweats à capuches et des ballerines ou bottes selon la situation.
Dans le jeu, son personnage lui ressemble traits pour traits, ou presque. Quelques détails modifiés, comme la couleur de ses prunelles, passant de bleu azur à un mauve très seyant. Et ne parlons pas de son allure générale. Oubliez les tenues banales, et place à un accoutrement des plus... sexy. Rouge, noir et or. Voilà pour les couleurs. C'est court et très révélateur, pour tout dire. Pour le bas, une sorte de short/culotte très moulant et court, noir, auquel est rattaché un replis de tissu noir, formant une sorte de jupe très courte, avec une partie plus longue à l'arrière, de couleur rouge, semblable à une mini-traîne. Pour le haut, un haut et doré, très court; manches courtes et bouffant de couleur rouge, tout comme sa capuche, cette dernière ornée d'étoiles dorées. Il en va de même pour l'espèce de foulard qui recouvre sa tête, lui aussi décoré des mêmes étoiles. Oh, et n'oublions pas les mi-bas noirs ajoutés à la tenue.
Tenue bien fantaisiste et dévoilant une grande partie de sa personne. Quoi que le tout est en harmonie, et la demoiselle, au final, très charmante avec ces vêtements. Heureusement pour elle.
Sixtine, somme tout, c'est une fille banale et un peu fofolle devenue une mage à la tenue très sexy, un peu trouillarde et mythomane.
Joli tableau.
Histoire
GAME OVER. Encore ce foutu écran noir. Cette fichue phrase. Cela devait bien faire dix fois qu'elle recommençait ce niveau, et elle n'y arrivait toujours pas. Pourtant, ce n'était pas comme si elle n'y avait jamais joué ou comme si elle était manchot. Habituellement, ça passait comme dans du beurre. Mais pas aujourd'hui. Braillant quelques insultes à l'encontre de son téléviseur, la blonde finit par se lever, lâchant un soupir agacé, la manette rejoignant le sol sans douceur. Tant pis, tiens. Elle reprendrait plus tard.
D'un pas rapide, elle quitta sa chambre, pour descendre. Personne dans cette grande maison bien située, dans la magnifique Roma. Non, ni père ni mère. Fille uniquement, elle n’avait même pas de frère ou soeur à embêter et sur qui passer sa frustration. Non, personne. Rita, le doberman femelle, était endormie dans son panier, près de la cheminée de leur grand salon. Définitivement, cette maison était trop grande. Trop vide. Trop triste.
Monsieur et Madame Pavone étaient bien trop occupés pour avoir de l'attention pour leur enfant unique. Tous deux très actifs politiquement parlant, ils étaient débordés, en cette période d'élections. Ainsi, Sixtine passait son temps seule, croisant parfois ses parents, surtout le matin, ou très tard dans la soirée. Le reste du temps, c'était Rosemerta, la gouvernante, qui prenait soin d'elle et lui faisait à manger. Une bonne femme tout en rondeurs et formes très exagérées. Gentille, mais sévère et intraitable. Elle n'avait pas le choix de manger ses carottes, quoi qu'il arrive. Fait qui faisait bien souvent râler la blonde, sous le regard mi-sévère mi-amusé de mère-poule de la dame.
Comme c'était les vacances, aussi, elle devait s'occuper chez elle. Souvent, son après-midi était dédié à sa passion pour la musique et le chant. Petite, on lui avait enseigné le piano, mais elle avait rapidement décroché, préférant des instruments plus maniables, comme le violon ou encore le tambourin. Plus folklorique aussi, peut-être. Pour ce qui était du chant, elle avait réussi à se faire une petite réputation sur internet, en publiant des vidéos d'elle, en train de chanter. Le plus souvent des reprises, parfois de chansons datant un peu, et de très rares autres fois, des morceaux originaux, composés par ses soins. De l'anglais, très très souvent. Parfois du japonais ou une autre langue plus fantaisiste. Et bien sûr, de l'italien.
Elle adorait chanter.
Le reste du temps, elle jouait ou lisait, a moins qu'elle ne s'amuse avec le chien ou qu'elle n'aille faire un tour en ville. Très souvent accompagnée par l'un des garde-du-corps de ses parents, ces derniers toujours inquiets pour la sécurité de leur fille. C'est que ce serait embêtant qu'il lui arrive quelque chose.
C'est alors que vint la sortie d'un jeu dont le simple nom la faisait frémir d'impatience. Ajurna Online. Une révolution, un truc de fou. Et la jolie italienne brûlait d'envie d'y jouer. Et, en bonne enfant gâtée par ses parents toujours occupés ailleurs, elle put obtenir un des exemplaires de cette petite merveille.
Avec une impatience non mesurée, l'emballage avait été déchiré, le tout tombant au sol. Six' était touchée que la vieille dame ait prit la peine d'en faire un paquet cadeau. Par la suite, elle ne réfléchit guère. S'enfermant dans sa chambre, avec une bonne réserve de biscuits et de soda, elle lança le jeu. Ca lui ferait du bien. Car ces derniers temps, sa vie avait été une succession de situations dérangeantes et peu joyeuses. D'abord, la mort de Rita, à cause d'un crétin de chauffard. Pauvre bête, si fidèle et adorable. Puis, son copain l'avait quittée, parce qu'elle semblait préférer lire des bandes-dessinés plutôt que de faire des galipettes avec lui. Oh, et on pouvait ajouter également le divorce imminent de monsieur et madame Pavone.
En bref, tout se cassait la gueule.
Quelle merveille ! La jolie mage blonde au pseudo très peu recherché -elle avait bien trop hâter de jouer- s'extasiait. Pour elle, c'était cool. Très très cool. Jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle était piégée dans le jeu.
Dans un premier temps, ce fut la panique totale. Et pour tout dire, elle flippait quand même un peu, et décida de se terrer dans la première ville vaguement sûre qu'elle trouva. Elle était mage. Chose pas franchement idéale pour survivre seule, surtout quand on était une chochotte comme elle.
Ainsi, terrée dans un premier temps à Cerarisil, elle cogita longuement. Bon, elle devait atteindre le niveau 100 pour s'en aller. Plus facile à dire qu'à faire. Même en étant passionnée, elle n'avait jamais été une hardcore gameuse non plus. Et, à force de passer du temps ici, jouant de temps en temps à l'artiste de rue en chantant et dansant -être jolie et avoir une voix agréable, ça aide- elle finit par se dire que ce n'était pas si mal, en fait.
Après tout, ici, elle n'avait plus tous ses problèmes de la vie réelle. Un argument de poids pour ralentir son envie de gagner d'autres niveaux et quitter Ajurna. De plus, Thelicia lui plaisait bien. Pourquoi ne pas rester ?
Introduction
• Pseudo: Six. Parce qu'elle n'a pas toujours beaucoup d'imagination.
• Prénom: Sixtine Teresa. Comme la chapelle. Ca vous faire rire, en plus. Mais elle, elle aime son prénom.
• Nom: Pavone. Le paon, en italien. Un modèle de narcissisme.
• Métier: Mage.
• Age: 19 ans.
• Groupe: Joueur.
Caractère & physique
Sixtine Teresa Pavone. Elle porte le nom d'une chapelle et d'un piaf aux plumes très appréciées, et ses initiales sont ceux d'un des plus puissant hallucinogène connu. Sauf que tout ça, ce n'est pas très pertinent. Elle n'est ni croyante ni amoureuse des oiseaux. Et encore moins friande de produits illicites. Du tout.
Sans forcément être une gentille fille sage, l'italienne est juste une demoiselle relativement normale. Ennuyeuse, aussi. Disons surtout qu'elle ne fait pas grand effort pour être intéressante aux yeux des gens. Pas friande des efforts faits pour autrui, sans être certaine que cela pourrait réellement lui rapporter quelque chose, elle a toujours préféré rester dans son coin. Acceptant volontiers quiconque voudrait l'y rejoindre, mais tellement peu désireuse d'aller vers tout le monde. Dommage, parce que quand on s'y penche un peu, elle n'est pas si chiante que ça, Sixtine, avec son humour vaseux, ses passions diverses et variées, toujours vécues et ressenties à fond, sa tendance à toujours jouer avec ses cheveux et son tic étrange, constituant à froncer son nez et le bouger légèrement. Ridicule et mignon à la fois.
Si on passe outre sa flemme face au fait d'avoir une vraie vie sociale, on se retrouve face à une demoiselle plutôt intelligente, passionnée par un tas de choses. Les super-héros de comics américains, la musique et le chant surtout; le dessin, les jeux-vidéos, surtout les RPG et MMO. La Sci-fi également. Et quand elle aime quelque chose, elle l'aime à fond, complètement et totalement. Elle vit ses passions, quoi qu'il arrive. Quitte à casser les oreilles de ses parents avec son violon mal accordé ou son tambourin, ou encore rester enfermée des jours dans sa chambre, se nourrissant de petits gâteaux en forme d'oursons fourrés à la fraise. Tout ça pour jouer à un nouveau jeu, qu'il soit en ligne ou non.
Une vraie passionnée. Un peu dangereux, parfois.
Outre cela, elle n'est pas très bavarde. Sauf si on la lance sur un sujet qui lui plait, évidemment. Là, elle se transforme en véritable moulin à paroles, et difficile de l'arrêter. De plus, lorsque les discussions s'échauffent, elle n'hésite jamais à hausser le ton, se dévoilant grande gueule et fière défenseuse de ses propres théories et idées. Difficile de l'en faire démordre. Par contre, la plupart du temps, elle reste relativement polie. Ce qui n'empêche pas de laisser échapper quelques jurons si peu élégants dans la bouche d'une demoiselle. On ne se refait pas, hein.
Son arrivée à Ajurna n'a pas changé drastiquement son caractère, à vrai dire. Quoi que depuis qu'elle a commencé le jeu, et étant donné qu'il s'agit justement d'un jeu -avec quelques complications- elle s'est laissée aller, se permettant quelques fantaisies. On peut citer un franc parlé un peu plus... Franc qu'auparavant, d'une part, mais aussi une tendance à la couardise. Quoi qu'elle dissimule ça sous tout un tas d'excuses plus bidon les unes que les autres. Oh, parce que oui, mademoiselle Pavone est très douée pour inventer des histoires aux tenants aussi faramineux qu'incroyables. On pourrait d'ailleurs lui soupçonner une légère tendance à la mythomanie, mais comment dire.
Son air adorable et malicieux la fait pardonner bien rapidement.
Parce qu'elle n'est pas vilaine du tout, la demoiselle. IRL, c'est une jolie Italienne d'un mètre soixante cinq, blonde aux yeux bleus, des formes plutôt généreuses, charmantes. Quoi qu'elle le serait bien plus si elle faisait quelques efforts vestimentaires, ses tenues se limitant à des jeans et des t-shirt décorés de super-héros et autres, des sweats à capuches et des ballerines ou bottes selon la situation.
Dans le jeu, son personnage lui ressemble traits pour traits, ou presque. Quelques détails modifiés, comme la couleur de ses prunelles, passant de bleu azur à un mauve très seyant. Et ne parlons pas de son allure générale. Oubliez les tenues banales, et place à un accoutrement des plus... sexy. Rouge, noir et or. Voilà pour les couleurs. C'est court et très révélateur, pour tout dire. Pour le bas, une sorte de short/culotte très moulant et court, noir, auquel est rattaché un replis de tissu noir, formant une sorte de jupe très courte, avec une partie plus longue à l'arrière, de couleur rouge, semblable à une mini-traîne. Pour le haut, un haut et doré, très court; manches courtes et bouffant de couleur rouge, tout comme sa capuche, cette dernière ornée d'étoiles dorées. Il en va de même pour l'espèce de foulard qui recouvre sa tête, lui aussi décoré des mêmes étoiles. Oh, et n'oublions pas les mi-bas noirs ajoutés à la tenue.
Tenue bien fantaisiste et dévoilant une grande partie de sa personne. Quoi que le tout est en harmonie, et la demoiselle, au final, très charmante avec ces vêtements. Heureusement pour elle.
Sixtine, somme tout, c'est une fille banale et un peu fofolle devenue une mage à la tenue très sexy, un peu trouillarde et mythomane.
Joli tableau.
Histoire
GAME OVER. Encore ce foutu écran noir. Cette fichue phrase. Cela devait bien faire dix fois qu'elle recommençait ce niveau, et elle n'y arrivait toujours pas. Pourtant, ce n'était pas comme si elle n'y avait jamais joué ou comme si elle était manchot. Habituellement, ça passait comme dans du beurre. Mais pas aujourd'hui. Braillant quelques insultes à l'encontre de son téléviseur, la blonde finit par se lever, lâchant un soupir agacé, la manette rejoignant le sol sans douceur. Tant pis, tiens. Elle reprendrait plus tard.
D'un pas rapide, elle quitta sa chambre, pour descendre. Personne dans cette grande maison bien située, dans la magnifique Roma. Non, ni père ni mère. Fille uniquement, elle n’avait même pas de frère ou soeur à embêter et sur qui passer sa frustration. Non, personne. Rita, le doberman femelle, était endormie dans son panier, près de la cheminée de leur grand salon. Définitivement, cette maison était trop grande. Trop vide. Trop triste.
Monsieur et Madame Pavone étaient bien trop occupés pour avoir de l'attention pour leur enfant unique. Tous deux très actifs politiquement parlant, ils étaient débordés, en cette période d'élections. Ainsi, Sixtine passait son temps seule, croisant parfois ses parents, surtout le matin, ou très tard dans la soirée. Le reste du temps, c'était Rosemerta, la gouvernante, qui prenait soin d'elle et lui faisait à manger. Une bonne femme tout en rondeurs et formes très exagérées. Gentille, mais sévère et intraitable. Elle n'avait pas le choix de manger ses carottes, quoi qu'il arrive. Fait qui faisait bien souvent râler la blonde, sous le regard mi-sévère mi-amusé de mère-poule de la dame.
Comme c'était les vacances, aussi, elle devait s'occuper chez elle. Souvent, son après-midi était dédié à sa passion pour la musique et le chant. Petite, on lui avait enseigné le piano, mais elle avait rapidement décroché, préférant des instruments plus maniables, comme le violon ou encore le tambourin. Plus folklorique aussi, peut-être. Pour ce qui était du chant, elle avait réussi à se faire une petite réputation sur internet, en publiant des vidéos d'elle, en train de chanter. Le plus souvent des reprises, parfois de chansons datant un peu, et de très rares autres fois, des morceaux originaux, composés par ses soins. De l'anglais, très très souvent. Parfois du japonais ou une autre langue plus fantaisiste. Et bien sûr, de l'italien.
Elle adorait chanter.
Le reste du temps, elle jouait ou lisait, a moins qu'elle ne s'amuse avec le chien ou qu'elle n'aille faire un tour en ville. Très souvent accompagnée par l'un des garde-du-corps de ses parents, ces derniers toujours inquiets pour la sécurité de leur fille. C'est que ce serait embêtant qu'il lui arrive quelque chose.
C'est alors que vint la sortie d'un jeu dont le simple nom la faisait frémir d'impatience. Ajurna Online. Une révolution, un truc de fou. Et la jolie italienne brûlait d'envie d'y jouer. Et, en bonne enfant gâtée par ses parents toujours occupés ailleurs, elle put obtenir un des exemplaires de cette petite merveille.
Avec une impatience non mesurée, l'emballage avait été déchiré, le tout tombant au sol. Six' était touchée que la vieille dame ait prit la peine d'en faire un paquet cadeau. Par la suite, elle ne réfléchit guère. S'enfermant dans sa chambre, avec une bonne réserve de biscuits et de soda, elle lança le jeu. Ca lui ferait du bien. Car ces derniers temps, sa vie avait été une succession de situations dérangeantes et peu joyeuses. D'abord, la mort de Rita, à cause d'un crétin de chauffard. Pauvre bête, si fidèle et adorable. Puis, son copain l'avait quittée, parce qu'elle semblait préférer lire des bandes-dessinés plutôt que de faire des galipettes avec lui. Oh, et on pouvait ajouter également le divorce imminent de monsieur et madame Pavone.
En bref, tout se cassait la gueule.
Quelle merveille ! La jolie mage blonde au pseudo très peu recherché -elle avait bien trop hâter de jouer- s'extasiait. Pour elle, c'était cool. Très très cool. Jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle était piégée dans le jeu.
Dans un premier temps, ce fut la panique totale. Et pour tout dire, elle flippait quand même un peu, et décida de se terrer dans la première ville vaguement sûre qu'elle trouva. Elle était mage. Chose pas franchement idéale pour survivre seule, surtout quand on était une chochotte comme elle.
Ainsi, terrée dans un premier temps à Cerarisil, elle cogita longuement. Bon, elle devait atteindre le niveau 100 pour s'en aller. Plus facile à dire qu'à faire. Même en étant passionnée, elle n'avait jamais été une hardcore gameuse non plus. Et, à force de passer du temps ici, jouant de temps en temps à l'artiste de rue en chantant et dansant -être jolie et avoir une voix agréable, ça aide- elle finit par se dire que ce n'était pas si mal, en fait.
Après tout, ici, elle n'avait plus tous ses problèmes de la vie réelle. Un argument de poids pour ralentir son envie de gagner d'autres niveaux et quitter Ajurna. De plus, Thelicia lui plaisait bien. Pourquoi ne pas rester ?
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